Les assurances ont de la chance : les nouvelles technologies sont maintenant à maturité et le suages se développent à très grande vitesse dans le grand public, ouvrant le champs à leur révolution numérique.
L'assurance construit dès maintenant son nouveau paradigme : la relation client intime et continue.
Le monde d'avant : oubli moi vite
L'assureur et l'assurée jouaient au chat et à la souris. La relation commerciale se réduisant à une contractualisation souvent obligatoire (habitation, en cas d'achat, pour protéger l'avenir de sa famille,...), puis à une prière régulière de l'un et l'autre pour ne jamais avoir à se rencontrer. L'assureur surveillant la probabilité de cet événement, l'assuré agissait pour le plus grand ombre en "bon père de famille" en espérant ne pas trop souffrir du coup du sort.
Les opportunité aujourd'hui : fidèle compagnon
Le nouveau paradigme est autrement plus intrusif, avec une logique de contact permanent ans la relation assureur - assurée. Si le bon modèle est toujours en construction, de nombreuses initiatives se basent sur l'utilisation des nouvelles technologies pour maintenir un canal constant d'échange d'information bidirectionnel, concrétisé par un bonus ou malus financier évoluant dans le temps.
Le monde meilleur du "pay how you are"
Dans les faits, l'intrusion se fait à deux niveaux :
1. "light", avec une logique de service premium, et des fonctionnalités qui permettent de proposer un service "optimisé" (en éventail et en prix).
2. "hard", avec une condition financière directe sur l'activité : bon comportement, donc récompense, mauvais comportement identifié par la machine... pénalité.
Quelques exemples :
YouDrive de la filiale d'Axa, Direct Assurance, pour le suivi de la conduite, avec la promesse d'une offre "Pay how you drive". A noter que la maison mère Axa propose une application d'accompagnement sans cette notion de cash back : axadrive. Ne pas confondre avec le "pay as you drive", qui lui est intrusif avec le véhicule, puisque le nombre de kilomètres réellement parcourus sont comptabilisés exactement (offres par exemple de Amaguize).
Nouveauté 2014, qui se développe au grès de son acceptation par le plus grand nombre en 2015, le "Pay how you move". Là aussi, nous retrouvons une séquence proche de celle pour l'auto. Dans un premier temps les assureurs proposent un service de "coaching", afin d'initier l'échange d'information. Difficile de mettre un boitier dans les basquettes, c'est la prolifération des bracelets de suivi d'activité (jawbone, smart watch,...) qui se charge de les déployer à nos poignets. Axa a été dans les premiers à se positionner, avec une approche ludique pour amortir au maximum ce nouveau pas dans l'intimité des assurés.
Les initiatives sont pourtant encore timides, de peur que la récompense ne devienne une fois installé un bâton.
Là, des offres bancaires apparaissent, comme celle-ci d'Alfa Bank (russe) qui rémunère votre activité physique en augmentant en proportion votre taux de rémunération de votre compte. Mais la relation de confiance, la "banque relationnelle", est plus difficile à définir.
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