Il y a quelques semaines, de nombreux billets indiquaient que les réseaux sociaux professionnels (mais les autres aussi certainement) tiraient un bénéfice de la crise : à la recherche d'un emploi, de plus en plus de personnes s'inscrivaient sur ces plateformes à la recherche d'une opportunité. Mais l'heure est peut être au désenchantement. Les réseaux sociaux n'échappent pas à la crise de l'économie réelle sur ce point : ils ne font pas le plein d'offres d'emploi. On y retrouve le déséquilibre entre offre et demande sur ce marché.
Quelques indications :
Quelques indications :
- Viadeo envoie chaque jour une newsletter récapitulant les nouvelles offres d'emploi... désespérément vide ;
- Experteer claironne proposer plusieurs milliers d'offres d'emploi... vrai, mais uniquement par l'intermédiaire de cabinets de recrutements.
Résultat de tout celà ? Les réseaux sociaux se transforment en outil puissant pour les cabinets de recrutement, qui y trouve à moindre frais une application en mode Saas / cloudcomputing. Le secteur se trouve ainsi être le premier à utiliser ce mode de fonctionnement de manière massive.
Le perdant est le candidat. Les outils de réseaux sociaux devraient permettre au marché de l'emploi de trouver une fluidité pour tous ses acteurs essentiels (entreprises qui recrutent et candidats). C'est aujourd'hui l'occasion pour les cabinets de recrutement de monopoliser la "chasse de profile", introduisant un intermédiaire supplémentaire, augmentant encore plus le coût d'un recrutement pour une entreprise.
Le cercle vertueux espéré s'est à ce point transformé en cercleux vicieux qu'à présent :
- Les candidats font des enchères inversées sur leurs salaires
- Les candidats sont prêts à payer pour décrocher un job
- Les candidats sont prêts à payer pour postuler à une offre
- Les candidats sont prêts à payer pour consulter une offre
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