Jeudi soir, rendez-vous pris rue mogador, pour une seance de testing d'un nouveau concept d'hebdo pour Enjeux LesEchos. Ambiance conviviale : nous sommes en demi cercle, confortablement installés dans des fauteuils en cuir, nourris et abreuvés.
En face les troupes et les armes d'Ipsos : une animatrice, une scribe, une caméra, une glace sans teint (et donc des observateurs inconnus). Un vrai loft story le temps d'un soir (d'un prime time en plus - 19h00 - 22h30).
Outre le déroulement de ce testing, le produit testé et le cadre "à la friends", le comportement de chacun (moi inclus) est intéressant. Nous sommes invités à donner notre avis. Je trouve ça bien : il est possible de dire ce que l'on ressent, sans avoir obligatoirement à justifier. Si je trouve ça moche, je le dis et c'est pris pour ce que c'est.
Or, surtout au début du testing, les gens ne s'expriment pas mais préfèrent donner des opinions extérieures : ça ne marchera pas, les gens n'aimeront pas, il faut toujours ça pour que ça marche,...
Je faisais donc parti d'un groupe invité à donner son avis... mais qui ne le faisait pas. Dur. La soirée s'est pourtant bien passée, les vertus déridantes de l'alcool aidant. Il est impressionnant de voir à quel point un simple verre de vin permet de briser la glace et d'accéder aux avis de chacun.
J'avoue avoir eu un moment de "blocage" lorsque j'ai réalisé (alors que je le savais depuis le début) que des personnes m'observaient derrière la glace, et qu'une caméra filmait le tout. Mais bon, ça passe :-)
Remarque : la dernière question de la soirée, posée par un des doyens du groupe à l'animatrice m'a laissé un peu sans voix. "Alors, il était comment notre groupe ?". Réponse du niveau de la question.
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