Je profite de la couverture du mois de novembre 2008 de wired (photo ci-dessus) sur la nourriture contemporaine pour revenir sur un sujet que la crise financière actuelle tend à éclipser : l'approvisionnement en nourriture de nos sociétés.
Nous savons déjà que les légumes à papy n'alimentent plus ses petits enfants depuis des lustres : l'industrie alimentaire s'est chargée de marginaliser ce qui ne se produit pas selon des paramètres précis et libérés de toute contingence naturelle.
Le passage de l'artisant (le potager) à l'industriel n'as pourtant pas résolu tous les problèmes. D'un point de vu économique. Un gros inconvénient des plantes que l'on cultive : elle produisent les graines qui permettent de les replanter, ce qui permet au paysan de continuer son métier sans passer par le magasin de semances.
L'industrie de la futur food nous promet des avancées majeurs sur ce point. En oeuvre dès à présent. Je ne vais pas rentrer dans le détail, mais simplement orienter vers un petit livre accessible : Le marché de la faim.
Le livre se répètent, prend parfois des allures de militantisme aveugle. Mais il éclaire sur le schéma d'approvisionnement en nourriture de nos sociétés.
Deux monstres s'occupent de ce qui arrive dans nos assiettes :
- Pionner Hi Bread, une filiale de DuPont de Nemours (6,5 Md€)
- Monsanto (CA de 8,5 Md€)
Deux autres suivent, mais sont plus modeste en terme de maîtrise (ou "d'innovation") sur la "science food" : Syngenta (CA de 6,5 Md€) et Limagrain (CA de 1Md€).
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